Sthlm Jazzfestival 25th 2008
Une semaine illustrée un peu différente.
Cette semaine, je n’ai dans mon appareil-photo que des images du Festival de Jazz de Stockholm qui s’est déroulé de mercredi à samedi. Du fait que le Moderna Museet se retrouve en plein milieu de la zone du festival, ceux qui travaillent cette semaine-là se voit donner l’accès gratuit au festival. (Autant vous dire que pas mal de mes collègues travaillaient cette semaine ... ;-) Je travaille encore une semaine après.) Le passe-partout cette année était en un bracelet en tissu qu’on ne pouvait pas retirer sans le couper.
16 juillet
La pire journée du festival, avec un monde fou, tout le monde garde ses places jalousement. La grande artiste de la journée est Mary J Blige, mais brinquebalée à droite à gauche par les gens qui veulent gagner quelques mètres dans la foule avec le résultat de ne toujours rien voir malgré tout, je n’ai pas la force de rester aussi longtemps. J’ai entendu Rigmor Gustafsson Quartet, Bobo Stenson Trio et un peu Tower Power.
17 juillet
Alberto Pinton Quintet dans l’auditorium du musée, avec places assises assurées et confortables !
Puis Christian Kjellvander, Marit Bergman et the Soundtrack of our lives sur la Grande Scène.
18 juillet
Tommy Körberg & The Way Beyond Band, SFJAZZ Collective sur la Grande Scène.
J’ai fuit la musique de Nils Petter Molvaer Group pour aller écouter Deborah Brown et Andreas Pettersson Quartet sur la Nouvelle Scène.
Puis je suis retournée vers la Grande Scène pour le meilleur concert du festival (parmi ceux que j’ai entendu) : Patti Smith.
19 juillet
Sur la Grande Scène : Fredrik Ljungkvist – Yun Kan 10 : bof bof ... Un peu trop contemporain/expérimental pour mes oreilles. Trondheim Jazz Orchestra : bof bof bis. Un peu trop de musique électronique à mon goût.
Wildbirds & Peacedrums sur la Nouvelle Scène : une révélation ! Quelle voix, quel talent, quelle énergie !
De retour devant la Grande Scène, pour un peu de Scott Hamilton Scandinavian Five, puis le grand concert de la journée : Van Morrison. Grosse déception ... Aucune communication avec le public, demande expresse de la part de l’artiste de ne pas prendre de photo, et aucune envie de revenir pour un numéro supplémentaire à la fin du concert ... Le concert de Joan Armatrading à 22h30 était sûrement mieux, mais mon amie et moi n’avions plus la force de rester.
Impression totale
Par rapport au festival de l’an dernier, celui-ci était moins intéressant, mais mieux réussi dans le sens où ils ont créé une nouvelle scène où l’on jouait plus de « vrai » jazz. J’espère que le Festival aura les moyens financiers de survivre dans les années à venir pour donner à cette Nouvelle Scène la chance d’évoluer.
Le concert qui m’a le plus impressionné était celui de Patti Smith, que je connaissais juste de nom. (Je sais, ce n’est pas du jazz, mais sans ces grands noms, le Festival ne tient pas. Il faut malgré tout attirer le grand public pour s’en sortir.) Patti Smith m’a impressionnée par son âge, ses textes, son contact avec le public, son message. Ce message est très typique des années 70, très « flower power », peut-être un peu naïf à notre époque, mais je me dis qu’on a peut-être besoin de gens comme elle de temps en temps pour nous rappeler certaines choses.
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